mercredi 23 octobre 2013

Jeunet et Spivet, c'est d'la bombe bébé !


Une "revue" ciné à l'heure ... ouf ! L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est un film réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en salles il y a une semaine. Il s'agit là d'une adaptation cinématographique (en 3D) du roman de Reif Larsen, sorti aux USA en 2009.

Je n'ai pas lu ce roman et je n'en connaissais même pas l'existence. Je vous parlerais donc brièvement que du film. Jean-Pierre Jeunet a réalisé un très beau film d'1h45, pour tout âge, toute personnalité, tout sexe et pour celles et ceux qui savent lui reconnaître son talent. Que l'on aime ou non ses précédents films (dois-je citer le plus connu ?), je vous conseille de lui laisser sa chance et d'y aller sans préjugés.

Par contre si vous n'aimez pas les enfants, les scientifiques, les insectes et les cow-boy, réfléchissez bien avant de payer votre place !!
Humour.
Vite fait, c'est l'histoire d'un jeune garçon de la campagne mais au cerveau qui tourne bien et dans le bon sens (comme quoi les campagnards ne sont pas des bouseux) qui va traverser comme il peut les Etats-Unis pour aller en ville récupérer sa récompense.
C'est tout. Presque.

La 3D ici est impeccable et sert très bien certaines scènes. Ce film m'a ému et je l'ai beaucoup aimé. Vous pouvez regarder la bande annonce pour faire une idée. Mais attention, si au début de la vidéo vous avez l'envie d'aller le voir au cinéma, ne la regarder pas jusqu'au bout !


Moi j'ai aimé. Et suis sortie de la salle détendue et contente. D'après moi c'est un bon film.
Pour d'autres apparemment, ce ne fut pas le cas, à en croire ce monsieur et ce monsieur.
Concernant le premier monsieur, si vous avez le courage de lire sa critique, ne passez pas à côté des commentaires qui eux sont criant de sens.
En lisant la "critique" du second monsieur j'ai cru me taper la tête avec l'écran de l'ordi (de colère ou de rire je ne sais pas), je cite "C'est le propre du démiurge sûr de ses effets, qui érige l'image en spectacle : comme à l’accoutumée, Jeunet fait le show, pénètre le cortex de ses personnages, rend l'image poreuse, cylindrique...".

Là je dis que le métier de critique ciné c'est un métier bien à part ... "Image cylindrique" ... Là je me marres en agitant les bras au ciel. Rien à dire. Dans une autre critique sur un autre film, j'avais lu que c'était un film solaire. En gros, il suffit d'écrire des mots un peu les uns après les autres et le travail est fait. Si ça se trouve, entre potes critiques, ils se lancent des défis : "hé mec, dans ton prochain papier tu balances le mot cylindrique !". On rigole !

Ma phrase préférée je crois est celle-ci "Tristesse de voir que le chantre du découpage et du coq-à-l’âne malin a gardé du passé son irréductible goût pour la chute facile, fabrique du succédané publicitaire". Aïe.

Certes la langue française est riche, au point que l'on ne peut en connaitre chaque mot mais quand même, on parle ici d'une petite revue ciné, et pas du concours de la phrase la plus absurde possible.

No comment.



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